mardi 14 décembre 2010

L'informatique pour les nuls, par Google



INTERNET - Le géant américain a dévoilé lundi un site de conseils et d'accompagnement, officiellement destiné aux parents...

Vous confondez encore Facebook et Twitter, peinez à partager des vidéos ou n’osez tout simplement plus allumer votre ordinateur… Google a pensé à vous. Le géant américain a lancé lundi un site de conseils et d’accompagnement pour aider les internautes débutants à utiliser au mieux le Net et l’informatique en général. Officiellement destiné aux parents, le site est baptisé Teachparentstech.org.

Il propose des marches à suivre en vidéo pour les tâches les plus basiques (faire une capture d’écran ou changer son fond d’écran par exemple) à celles plus «poussées» (joindre un document à un courriel, trouver un restaurant près de votre domicile ou encore créer un mot de passe robuste et créer un blog).



Coup de pub

Ces conseils se déclinent en 5 modules: bases, world wide web, communication, médias et recherche d’informations. La démarche n’est pas qu’altruiste puisque par ce biais, Google met en avant ses propres services. Une façon d’assurer la vitrine de ses produits de façon ludique et de capter de nouveaux usagers.

Ce n’est pas la première fois que Google met en scène ses fonctionnalités. La firme a notamment offert un joli coup de publicité à ses différents outils de recherche avec son service «Google-Une histoire», lancé mi-novembre en France. Le géant américain s’était d’ailleurs fendu d’une campagne télévisée, la première en France, avec un spot unique d’une minute diffusé juste avant le film Bienvenue chez les Ch’tis, le 28 novembre dernier sur TF1, pour la modique somme de 300.000 euros. Une façon de marquer son territoire alors que Facebook, poids lourd des réseaux sociaux, poursuit une diversification tous azimuts?

lundi 13 décembre 2010

Facebook vs. Google: le match se resserre


Le roi Google doit désormais compter avec la concurrence du site communautaire Facebook, qui en six ans seulement a réussi à contester sa suprématie sur le web avec une vision radicalement différente de ce que recherchent les internautes.

Le patron fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a reconnu au début du mois qu'«il est clair qu'il y a des domaines dans lesquels les deux sociétés sont en compétition».

Le plus jeune milliardaire au monde (26 ans), dont la fortune est estimée à 6,9 milliards de dollars, n'a pas non plus nié l'objectif que lui prêtait une journaliste de la chaîne CBS de vouloir «conquérir tout internet».
L'ascension d'un deuxième Internet

Pour certains, l'irrésistible ascension de Facebook marque l'avènement d'un «deuxième internet». Il est «peut-être plus précieux que le premier, parce que nous y sommes tous interconnectés», déclare Lou Kerner, analyste du secteur à la société de courtage Wedbush Securities.

Le site communautaire prend en effet l'exact contre-pied de Google, qui promet la neutralité dans les informations fournies, avec une offre adaptée mécaniquement à ce que l'internaute laisse savoir de ses habitudes de consultation.


Cartographie numérique des relations

Facebook, créé en 2004 comme un outil de socialisation pour les étudiants de Harvard, fournit des informations qui par définition sont personnalisées, parce que présélectionnées par les internautes eux-mêmes et leur réseau d'«amis», ce que Mark Zuckerberg appelle «le graphe social, la cartographie numérique des relations réelles des gens».

Cette différence semble appréciée: Facebook compte désormais plus d'un demi-milliard d'utilisateurs inscrits.

Le cabinet ComScore accorde encore un net avantage à Google (près de 977 millions de visiteurs uniques en octobre dans le monde, contre 633 millions pour Facebook), mais en septembre ComScore a aussi noté que les internautes restaient plus longtemps sur les pages Facebook que sur les sites Google.

Guerre larvée

Depuis le printemps, Facebook multiplie aussi les innovations qui le placent sur des fiefs de Google: sa messagerie, avec une adresse @facebook.com fournie à ses utilisateurs, pourrait menacer la puissance de Gmail. Sa fonction «questions» est un moteur de recherche à petite échelle, les réponses aux interrogations des internautes n'étant plus fournies par des algorithmes mais par des suggestions des membres de Facebook.

De quoi conduire certains observateurs à conclure que Facebook et Google, qui a le double de son âge, commencent à se livrer une guerre larvée, notamment sur le terrain du recrutement: deux cents employés de Facebook, soit 10% de ses effectifs, sont d'anciens «googlers». Ce serait pour stopper cette hémorragie que Google aurait décidé une hausse des salaires générale de 10%.

Emulation

Pour autant, Facebook n'a pas arrêté l'essor de Google, mais plutôt ajouté une nouveauté qui a «agrandi le gâteau d'internet», selon M. Kerner.

«Les annonceurs ne décident pas de faire leurs campagnes sur Facebook à la place de Google, mais à la place des médias traditionnels», relève Danny Sullivan, rédacteur en chef du site SearchEngineLand.com.

En outre, l'essor de Facebook sert aussi certains intérêts de Google: ses fondateurs Larry Page et Sergey Brin peuvent ainsi plus facilement dire aux autorités de la concurrence, en Europe comme aux Etats-Unis, que «vous savez, nous avons un rude concurrent», ajoute M. Sullivan.

Enfin, Google a de quoi se réjouir que les défenseurs sourcilleux de la confidentialité des données personnelles trouvent en Facebook une autre cible.

En tout état de cause, Facebook n'est pas encore près de faire disparaître Google, dix fois plus gros en effectifs, et qui selon les analystes pourrait réaliser un chiffre d'affaires de quelque 22 milliards de dollars cette année, soit environ 21 milliards de plus que Facebook.
— © 2010 AFP

WikiLeaks interdit en France?


Le gouvernement français décidera «prochainement» s'il interdit l'hébergement du site WikiLeaks sur des serveurs basés en France, informe le site d’Europe 1. Le gouvernement se basera sur les conclusions d'une étude de faisabilité rendues en fin de semaine dernière.

Eric Besson avait déjà fait part de son désir de voir WikiLeaks interdit d’hébergement sur les serveurs de l’Hexagone. Le ministre français chargé de l'Economie numérique avait demandé le 3 décembre au Conseil général de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies de trouver les moyens de cette interdiction. Le motif: violation des secrets diplomatiques. Il a donc reçu des propositions, transmises au Premier ministre François Fillon et aux ministres de la Justice, de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères.



Créer un «Guantanamo virtuel»

En attendant, WikiLeaks est en voyage. Après avoir été hébergé sur Amazon, puis sur un réseau universitaire suisse, c’est le site du quotidien Libération qui a pris le relais. «Les attaques menées contre ces imprécateurs utiles n’ont à ce jour aucune base légale», souligne Laurent Joffrin dans l’éditorial du quotidien de ce lundi. «Et pour cause: en démocratie, le droit à l’information l’emporte sur la logique des pouvoirs; s’en prendre à WikiLeaks, c’est, toutes proportions gardées, mettre en place une sorte de Guantanamo virtuel». Reste à savoir ce qu’il adviendra si le gouvernement trouve, justement, une «base légale»…

dimanche 14 novembre 2010

iStoun, première application iPhone marocaine dédiée à l’événementiel


Grâce à cette nouvelle application ‘100% made in morocco’, gratuite et téléchargeable sur Apple Store depuis le 18 juin 2010, les possesseurs d’iPhone/iPod Touch/iPad pourront, en quelques clics, trouver les meilleurs événements au Maroc pour profiter des bons plans: clubbing, cinéma, théâtre, musique, festival, exposition... et localiser les bonnes adresses pour sortir et se divertir.

Pour chacun des événements, iStoun donne toutes les infos pratiques (horaires, lieu, description, affiche) en plus de la possibilité de contacter directement par téléphone ou mail les organisateurs de l'événement (infos, réservations...)

IStoun est le guide pour organiser vos sorties. Une fois mise à jour, l'application fonctionne offline ce qui la rend utile même sans connexion (une mise à jour fréquente est conseillée pour garder l’agenda actualisé). Toujours dans la poche, iStoun vous aidera à choisir vos sorties dans toutes les régions du Maroc.

Les fonctionnalités de iStoun v1 comprennent :


- La recherche des événements par région, classés par thème, pour lesquels une fiche descriptive est proposée ;
- Fiche de l’événement : Date, lieu, contact (mail ou téléphone directement depuis l’application), description et Flyer/Affiche.
- Ajout des événements aux favoris pour organiser les sorties et accéder rapidement à la fiche.
- Après la mise à jour, l’application est utilisable sans connexion (off line).

Pour télécharger l'application, rendez-vous sur iTunes ou sur l'AppStore depuis votre iPhone et recherchez "istoun"

Configuration requise : Compatible avec l'iPhone, l'iPod touch et l'iPad. Nécessite le système d’exploitation iOS 3.0 ou ultérieur.

dimanche 29 août 2010

Google: premiers pas réussis pour le service de téléphonie par internet.


San francisco - Les fonctions de téléphonie par internet ajoutées à la messagerie gratuite du géant internet américain Google ont été un succès, avec plus d'un million d'appels passés 24 heures après son lancement, a indiqué jeudi le groupe.

Plus d'un million d'appels vocaux ont été passés à travers le service de courrier électronique et de messagerie instantanée Gmail un jour après sa naissance, selon Randall Sarafa, un porte-parole de Google.

Mercredi, Gmail a été doté de Voice, un service de télécommunications permettant aux utilisateurs d'utiliser un numéro de téléphone unique pour toutes leurs lignes téléphoniques.

Une fonction "appeler un téléphone" dans la messagerie instantanée de Gmail permet aux utilisateurs de passer des appels par leur ordinateur en passant par la messagerie.

Google avait mis le service à la disposition des internautes aux Etats-Unis fin juin, mais ce n'est que depuis cette semaine qu'il combine la téléphonie par internet avec Gmail.


Le service convertit également les messages vocaux ou les textos en courriels et permet des appels gratuits aux Etats-Unis et au Canada.

Voice se vante de taux très bas face à la compétition pour les appels internationaux et défie ainsi la star de la téléphonie sur internet, Skype.

Les résidents des Etats-Unis peuvent s'inscrire pour le service en ligne à google.com/voice ou aller sur gmail.com/call pour des informations sur les moyens de lier le service à leur compte mail.

mardi 17 août 2010

Google Street View dans le collimateur des Européens


WEB - Les Allemands veulent flouter les bâtiments, les Espagnols convoquent le représentant de l'entreprise...

Les Allemands ne veulent pas voir leurs bâtiments affichés sur le site Google Street View. Selon le Süddeutsche Zeitung, le ministère allemand de la Consommation estime que 200.000 habitations vont devoir être floutées à la demande de leurs occupants.
Une porte-parole de Google, citée dans le quotidien allemand, affirme au contraire que le groupe ne s'attend qu'à un «nombre à cinq chiffres», soit moins de 100.000 demandes au total.
Isle Aigner, la ministre, est par ailleurs intervenue sur la radio bavaroise Bayern2 pour demander à Google de prolonger le délai pendant lequel des demandes de floutage peuvent être faites, pour le moment fixé à 4 semaines. «Le délai de protestation pour les 20 villes actuellement concernées est trop court, selon moi, surtout pour celles où nous sommes encore en période de vacances. Je considère qu'une prolongation est absolument nécessaire, et je vais en discuter avec la société.»

Les 20 plus grandes villes allemandes en ligne

Google avait annoncé le 10 juin qu'il lancerait avant la fin de l'année en Allemagne son service de navigation Street View, mettant en ligne les vingt plus grandes villes du pays.
Le logiciel de cartographie, lancé en 2007, fournit des vues panoramiques en trois dimensions de rues, permettant aux usagers de s'y déplacer virtuellement comme s'ils s'y promenaient.
L'Allemagne est le seul pays où Google a accepté d'enregistrer des demandes de floutage avant même la mise en ligne des photos.

Controverse autour du stockage des données en Espagne

Autre pays où la controverse fait rage: l’Espagne. Une juge a en effet convoqué le représentant de Google en Espagne après le dépôt d'une plainte pour saisie de données au cours d'une collecte d'informations destinées au logiciel de navigation Street View.
C’est l'Association pour la prévention et l'étude de délits, d'abus et de négligences dans l'informatique et les communications avancées (Apedanica) qui est à l'origine de la plainte. Elle estime que Google aurait collecté des données d'usagers connectés à des réseaux WiFi non sécurisés et les aurait stockées, ce qui pourrait porter atteinte à la vie privée des personnes.
La juge a ainsi demandé à la police espagnole des informations sur «les instruments utilisés pour la collecte des données» ainsi que sur le devenir de ces données et le nombre d'usagers affectés.

Visages et plaques d’immatriculation identifiables

Les images proposées par Street View sur Google map avaient suscité la polémique dès le lancement du projet il y a trois ans.
Google avait envoyé des équipes, en voiture ou en vélo, armées d'appareils photo et de GPS pour photographier les rues des grandes villes et proposer les images sur son service de cartographie en ligne.
Mais certains se sont plaints du fait que les visages étaient reconnaissables sur les photographies, ce qui pouvait embarrasser des personnes prises dans des situations compromettantes. D'autres ont souligné que les plaques d'immatriculation pouvaient être utilisées pour identifier les habitants de certaines rues.

Communications privées enregistrées

Google s'est adapté pour répondre à ces inquiétudes en floutant les visages et les plaques d'immatriculation.
Mais cette année, la polémique a redémarré de plus belle après des révélations de Google selon lesquelles ses véhicules Street View avaient enregistré «par erreur» non seulement des photographies, mais aussi des communications issues de réseaux WiFi non sécurisés.
Le géant d'Internet s'est excusé à plusieurs reprises pour cette saisie de données privées (courriels, vidéos notamment), mais les autorités d'une dizaine de pays ont ouvert des enquêtes.

lundi 16 août 2010

La famille royale britannique sur Flickr


WEB - La couronne britannique se met à l'heure du web...

Buckingham Palace s’est créé un compte sur le site de partage de photos Flickr. Des photos de dernière minute et des photos d’archive se mélangent. Une opération de communication bien rôdée, qui coïncide avec l’ouverture de l’exposition consacrée à la reine, à partir de 27 juillet: «The Queen’s year».
Modernisation
Ce compte Flickr est le dernier pas engagé vers la modernisation de la com’ de la couronne. Récemment, le site www.royal.gov.uk a été lancé – sans connaître les mêmes troubles que France.fr. Depuis 2007, la famille royale a également un compte
Youtube (pas très 2.0: les commentaires sont désactivés), et depuis 2009 un compte Twitter (1.8 million de followers)
Individuellement, les membres de la famille s’occupent aussi de leur image sur le Web. Le Prince de Galles a son site; les héritiers Harry et William ont le leur.
Coût
Reste à savoir combien coûte cette modernisation de la com’ royale. En juin dernier, le gouvernement conservateur annonçait que des centaines de sites gouvernementaux devaient être abandonnés dans le pays,